L’article a pour objet de réfléchir à des paires de faits de langue qui peuvent avoir une valeur statique et un aspect mouvant en même temps. Partant des textes d’Emmanuel Hocquard (surtout de Ruines à rebours, 2010; Voyage à Reykjavik: Chronique, 1997; and Les Coquelicots: Une Grammaire de Tanger III, 2011) et en nous appuyant sur des études sur la langue et sur la grammaire (Maingueneau, 1999), on voudrait observer comment certains indicateurs de temps et d’espace (“dehors/dedans”; “avant/après”; “près de/loin de”) ne sont pas seulement des marqueurs spatiaux-temporels mais “signalent des flux, des directions, des accélérations ou des ralentissements, des allures, des respirations” (Hocquard, 2010: 23). Pour estimer l’importance de ces faits de langue, il faut tout d’abord les envisager en diachronie. Après cela, on s’efforcera de considérer les enjeux de repérage subjectif dans le domaine de l’énonciation. Il s’ensuit que l’on se rend compte de la part entre la référence extra-discursive et celle qui est co (n) textuelle. C’est à l’intérieur de l’étude que l’on peut situer notre appréciation élargie de l’embrayage chez ces faisceaux de faits de langue.